14 juillet 2020

Marino Girolami | Ah mon petit puceau (1975)






Si elle n’est pas, loin de là, la plus réussie des sexy comedy italiennes des années 70, , Ah mon petit puceau, plus connu sous son titre anglais, Lover Boy, prouve cependant et si besoin était encore, que Edwige Fenech demeure bel et bien la reine de ce sous-genre du bis transalpin. Par la présence magnétique qu’elle dégage tout d’abord. Il suffit qu’elle apparaisse pour que le pellicule s’enflamme ou devienne humide, c’est selon. Et parce qu’elle n’a pas froid aux yeux, n’étant pas avare de ses charmes qu’elle exhibe sans gêne. Il faut la voir sous la douche ou en train de retirer sa culotte dans les vestiaires d’un club de tennis, sous l’œil d’un puceau qui n’en rate pas une miette à travers l’indispensable trou de serrure. 



N’avons-nous pas tous rêver d’être déniaiser par une aussi belle femme ? Ce qui arrivera au chanceux  Carletto. Face à cette grand-mère ( ?) venue d’Amérique du Sud, une ronde s’installe très vite dans le cercle familiale, prétexte à des situations certes répétitives mais toujours cocasses. Il manque toutefois au film les grimaces de l’inoxydable Alvaro Vitali qui conféraient aux plus mémorables de ces comédies gentiment coquines leur caractère cartoonesque. On a heureusement ici un autre du pilier du genre, Gianfranco D’Angelo en frère gourmand, manière comme toujours dans le cinéma italien de moquer l’Eglise. Et puis admirer la  Fenech au sommet de sa sensualité rachète la paresse du scénario.  (vu le 24.05.2020) ⍖⍖

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