Si l’on fait exception du diptyque A Night At The Opera / A Day At The Races, chaque album de Queen se révèle toujours différent de son prédécesseur. Succédant au monstrueux News Of The World qui a fini d’imposer le groupe parmi les ténors du hard rock des années 70, Jazz n’a de fait rien de semblable avec ce dernier. Il peut même sembler de prime abord décevant en comparaison d’un opus qui, il est vrai, débutait, excusez du peu, par les deux plus gros hits des Rosbifs, “ We Will Rock You ” et “ We Are The Champions ”. Difficile de rivaliser avec ces deux bombes intemporelles ! Toutefois, cette première impression se veut passagère et fait vite place à l’enthousiasme.
Il faut dire que Queen offre avec Jazz, une de ses galettes parmi les plus diversifiées. Habilement, les quatre musiciens, secondés une nouvelle fois par le producteur Roy Thomas Baker, jonglent entre les brûlots furieusement hard (“ Fat Bottomed Girls ”, le malsain “ Let Me Enternain You ”, “ Dead On Time ”, “ Fun It ”), tendres ballades (“ Jealousy ”, “ In Only Seven Days ”) et des titres plus fantaisistes, tels que l’arabisant “ Mustapha ” ou le surprenant “ Bicycle Race ” et son cortège de sonnettes de vélo, le bluesy “ Dreamer’s Ball ” et le barré “ More Of That Jazz ”, qui reprend en son final divers extraits de la rondelle. Peu de classiques donc, hormis peut-être le superbe et entraînant “ Don’t Stop Me Now ”, mais une brochette de chansons finement ciselées, à la qualité irréprochable. Enfin, ce septième album marque la fin d’un chapitre dans la carrière du géant britannique, car il est le dernier à se parer des oripeaux lyriques qui furent une de ses marques de fabrique. Son successeur, The Game l’entraînera de fait dans une voie plus commerciale, moins originale bien que toujours aussi énergique et brillante. (13/01/2007) ⍖⍖⍖
Il faut dire que Queen offre avec Jazz, une de ses galettes parmi les plus diversifiées. Habilement, les quatre musiciens, secondés une nouvelle fois par le producteur Roy Thomas Baker, jonglent entre les brûlots furieusement hard (“ Fat Bottomed Girls ”, le malsain “ Let Me Enternain You ”, “ Dead On Time ”, “ Fun It ”), tendres ballades (“ Jealousy ”, “ In Only Seven Days ”) et des titres plus fantaisistes, tels que l’arabisant “ Mustapha ” ou le surprenant “ Bicycle Race ” et son cortège de sonnettes de vélo, le bluesy “ Dreamer’s Ball ” et le barré “ More Of That Jazz ”, qui reprend en son final divers extraits de la rondelle. Peu de classiques donc, hormis peut-être le superbe et entraînant “ Don’t Stop Me Now ”, mais une brochette de chansons finement ciselées, à la qualité irréprochable. Enfin, ce septième album marque la fin d’un chapitre dans la carrière du géant britannique, car il est le dernier à se parer des oripeaux lyriques qui furent une de ses marques de fabrique. Son successeur, The Game l’entraînera de fait dans une voie plus commerciale, moins originale bien que toujours aussi énergique et brillante. (13/01/2007) ⍖⍖⍖
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