David Slade, Melissa George
Adapté du comics du même nom, 30 jours de nuit commençait plutôt bien, en plantant un décor polaire dont on sent peu à peu qu'il se referme sur lui-même en même que vient cette nuit longue d'un mois. Par petites touches, l'inquiétude prend forme, des chiens sont massacrés, baignant dans leur sang. La menace rode. Malgré tout, on regrette déjà des personnages secondaires taillés à la serpe qui ne servent à rien et un couple de héros ectoplasmiques. Melissa George est aussi jolie qu'inexpressive. Quant à Josh Hartnett, apathique et semblant porté toute la misère du monde sur ses épaules, il donne l'impression de s'être trompé de film ! Et lorsque les vampires surgissent et avec eux ces tueries saccadées, on comprend que le métrage de David Slade sera définitivement plus proche de l'horreur pour ados US que du fantastique glacial (The Thing) ou désertique (Vampires) de John Carpenter. Toutefois, ne boudons pas (trop) notre plaisir face à une pellicule qui tient tout du long en haleine et qui possède le bon goût d'éviter le happy-end de rigueur. Son bon succès dans les salles obscures accouchera bien évidemment d'une suite, 30 jours de nuit : nuits sombres, mais quant à elle, directement disponible dans les bacs de DVD d'occasion... (vu le 25.01.2020)
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