13 octobre 2018

Etienne Périer | Commando pour un homme seul (1971)


Il semblerait que Commando pour un homme seul ait été conçu comme le premier épisode d'une possible série de films d'espionnage avec pour héros l'espion Philip Calvert, au moment où la décision prise par Sean Connery de ne plus camper James Bond après Les diamants sont éternels semble signer l'arrêt de la saga imaginée par Ian Fleming. Pourtant en le visionnant, on ne peut que constater que When Eight Bells Toll peine à soutenir la comparaison avec son illustre modèle en dépit des emprunts appuyés à la musique de John Barry. Il faut dire que les moyens ne sont pas les mêmes et que Etienne Périer (Zeppelin, Un meurtre est un meurtre) est un talent trop modeste, bien que sympathique, pour rivaliser avec les Terence Young, Guy Hamilton et autre Lewis Gilbert. Basé sur un scénario de Alistair MacLean (Les canons de Navarone) et produit par Elliott Kastner, soit la même équipe aux manettes de Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1968), le film n'est pourtant pas intéressant.
Son ton très british, sa solide distribution que dominent un tout jeune Anthony Hopkins et un Robert Morley gourmand comme à l'accoutumée, ses vues en hélicoptères des côtés écossaises battues par les vents et une mer déchaînée ainsi que l'homosexualité latente entre Calvert et son compère Hunslett (malgré la présence de Nathalie Delon, peu convaincante du reste) permettent de passer un agréable moment. (Vu le 06/10/2018)














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