Curieuse carrière que celle de Peter Medak, qui se fait connaître en réalisant des épisodes de séries TV fameuses (Amicalement votre, Cosmos 1999, Les professionnels et même Pour l'amour du risque) mais tente parfois l'aventure du grand écran avec un bonheur inégal. C'est L'enfant du diable (1980) mais aussi La grande zorro (?). Au début des années 90, il va enchaîner plusieurs bons films (noirs), confirmation d'un vrai talent cinématographique qui décevra pourtant à partir de Pontiac Moon et de La mutante 2.
Entre Les frères Krays et Romeo is Bleeding, Medak adapte un fait réel avec cet Age de vivre aussi glacé que glaçant, où une solide reconstitution de l'Angleterre des années 50 sert de cadre à une dénonciation de la peine de mort à travers un récit implacable. Aux de côtés de grands comédiens tels que Tom Courtenay ou Michael Gough, de jeunes acteurs se révèlent impeccable, à commencer par Christopher Eccleston que nous reverrons ensuite chez Danny Boyle (Petits meurtres entre amis) ou Michael Winterbottom (Jude). Héritier d'une longue tradition britannique, Let Him Have It trouve le ton juste sans sacrifier l'émotion sur l'autel du pathos.
Entre Les frères Krays et Romeo is Bleeding, Medak adapte un fait réel avec cet Age de vivre aussi glacé que glaçant, où une solide reconstitution de l'Angleterre des années 50 sert de cadre à une dénonciation de la peine de mort à travers un récit implacable. Aux de côtés de grands comédiens tels que Tom Courtenay ou Michael Gough, de jeunes acteurs se révèlent impeccable, à commencer par Christopher Eccleston que nous reverrons ensuite chez Danny Boyle (Petits meurtres entre amis) ou Michael Winterbottom (Jude). Héritier d'une longue tradition britannique, Let Him Have It trouve le ton juste sans sacrifier l'émotion sur l'autel du pathos.
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