On résume souvent la carrière de Jonathan Demme, qui vient de nous quitter, aux fameux Silence des agneaux (1990) et à Philadelphia (1993), voire à Veuve mais pas trop (1988) et Dangereuse sous tous rapports (1986). Pourtant, c'est oublier qu'il a commencé sous l'égide d'un Roger Corman, inépuisable découvreur de talent. Il est aussi permis de penser qu'il a signé ses meilleurs films à cette époque, entre Cinq femmes à abattre (1974) et Meurtre en cascade (1979).
Son troisième long-métrage, Colère froide, n'est certes pas son meilleur mais il reste intéressant dans sa façon d'hésiter entre ce qu'il aurait dû être, un film d'action rural comme Peter Fonda les affectionnait, dans la continuité de Larry le dingue, Mary la garce (John Hough, 1974) ou Course contre l'enfer (Jack Starret, 1975) et ce que Demme semblait vouloir en faire, critique à la fois violente et intimiste de la corruption et de la spoliation de fermiers par des industriels véreux. Et au final, on retient surtout de Fighting Mad la présence charismatique de Fonda et ses nombreuses séquences d'explosion et autres poursuites, dans lesquelles Scott Glenn est rapidement sacrifié.
Son troisième long-métrage, Colère froide, n'est certes pas son meilleur mais il reste intéressant dans sa façon d'hésiter entre ce qu'il aurait dû être, un film d'action rural comme Peter Fonda les affectionnait, dans la continuité de Larry le dingue, Mary la garce (John Hough, 1974) ou Course contre l'enfer (Jack Starret, 1975) et ce que Demme semblait vouloir en faire, critique à la fois violente et intimiste de la corruption et de la spoliation de fermiers par des industriels véreux. Et au final, on retient surtout de Fighting Mad la présence charismatique de Fonda et ses nombreuses séquences d'explosion et autres poursuites, dans lesquelles Scott Glenn est rapidement sacrifié.
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