Surtout connu pour L'homme au masque de cire (1953) et pour ses westerns, notamment ceux avec Randolph Scott, La rivière de nos amours (1955) avec Kirk Douglas et surtout La chevauchée des bannis (1959), André de Toth signe avec Chasse au gang un film noir de série B mais de (très) bonne facture, au point de nous faire regretter qu'il n'ait pas davantage honoré le genre. Avec son économie de moyens coutumière, il trousse cette histoire axée sur le portrait psychologique de plusieurs personnages, dont un flic retors qui machouille continuellement un cure-dent pour éviter de fumer.
Le noir et blanc est superbe, à l'image de la réalisation souvent ingénieuse (cf. la scène où le docteur se fait tuer) et l'interprétation parfaite, assurée il est vrai par le massif Sterling Hayden ou un (alors) débutant Charles Bronson. Le film est depuis devenu un classique et a probablement influencé, comme le fait très justement remarqué Jean Tulard, un metteur en scène comme Jean-Pierre Melville. (le 3 décembre 2010) ⍖⍖⍖
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