Alors là, pardonnez-moi si je joue aux vieux cons nostalgiques, mais Autopsy, c'est du culte pour tous ceux qui ont connu leurs premiers émois métalliques extrêmes à la fin des années 80, le groupe étant indissociable de la naissance du death metal avec Death, Morbid Angel... Dès lors, il peut sembler curieux de parler des Américains sur un blog notamment consacré au doom.
Pas tant que cela en fait. En effet, si de par la thématique développée par ses morceaux, grosso modo zombis, les films d'horreur, le gore, par la durée de ceux-ci (guère plus de quatre minutes) ainsi que par son patronyme fleuri, Autopsy a parfaitement sa place au sein de la chapelle de la mort, son approche du genre, quant à elle, lui permet de nouer des liens avec la musique d'escargot sous valium.
Bref, en trois titres seulement, qui continuent de creuser le sillon entamé par Severed Survival, publié deux ans auparavant, Autopsy écrit ni plus ni moins, et sans le savoir, le manifeste du doom death, sans pour autant en être vraiment. Un pionnier incontournable pour les fans du genre qui ne peuvent ignorer son rôle. (02/01/2010) ⍖⍖
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