Encore récemment mon ami Christophe Lacroix du groupe Caldera me disait que les Parisiens ne se rendaient pas compte de la chance qu'ils ont. J'en ai eu encore confirmation dimanche dernier lors de cette affiche pourtant exceptionnelle qui n'a pas su attirer plus de monde que cela. Encore une fois : où était les fans de black metal ce soir-là ? Tout ça m'échappe ! Ainsi, devant un public peu nombreux et étonnamment sage, cinq groupes se sont succédé dans cette salle du nord de Paris.
Vers 18h30, c'est Inkisitor qui entame les préliminaires. Carré, avec des zicos au taquet mais aussi une impression de déjà-vu. Le problème est que des groupes comme Inkisitor, il y en a des palettes entières dans le créneau du raw black metal. Difficile dans ce cas là de faire la différence, de se distinguer. Honnête toutefois.
Plus impressionnant a été par contre Vorkreist. Mais, avec tous les mercenaires qu'il accueille (on y croise en effet des membres de Merrimack, Antaeus, Blacklodge ainsi que LSK qui joue également avec la tête d'affiche de cette tournée), on est à peu près certain d'assister à du travail bien fait. D'autant plus que le black/death des Franciliens est redoutable, faisant copuler rapidité et décélérations rampantes avec pas mal de réussite.
Ils n'ont sans doute pas fait l'unanimité. Pourtant, les admirateurs se sont pris une claque monumentale avec Solstafir. En quatre titres, dont les gigantesques "I Myself the Visionary Head" et plus encore "Ritual Of Fire" (oui, vous avez bien lu !), les Icelandais se sont, pour moi en tout cas, imposés comme les grands vainqueurs de la soirée.
Pour cause d'interview avec Secrets Of The Moon, je rate la seconde moitié du set du très attendu Code. Ce que j'en ai vu m'a néanmoins laissé quelque peu sur ma faim. Les chansons sont là, superbes, notamment celles extraites du Nouveau Gloaming mais l'équipage perd tout de même sur scène en finesse ce qu'il gagne en efficacité.
Enfin, Secrets Of The Moon a délivré une performance conforme à ce que l'on pouvait attendre d'eux. Fort d'un line-up tout frais et peut-être le plus terrifiant qu'il ai eu, le groupe n'a pioché dans dans ses deux derniers essais. Il a bien fait. "Ordinance", "Ghost" et Lucifer Speaks" pour Antithesis, "Sulphur", "I Maldoror" ou "Queen Among Rats" pour Privilegivm ont dévasté comme il se doit le Glaz'art. Et quelle bassiste cette Helsukkubus ! Dommage que nous n'ayons pas eu droit au magistral "Harvest"...
Une bien belle affiche donc sous le signe de l'originalité pour ces trois entités visionnaires mais un goût amer laissé dans la bouche à cause d'un public aux abonnés absents...
Vers 18h30, c'est Inkisitor qui entame les préliminaires. Carré, avec des zicos au taquet mais aussi une impression de déjà-vu. Le problème est que des groupes comme Inkisitor, il y en a des palettes entières dans le créneau du raw black metal. Difficile dans ce cas là de faire la différence, de se distinguer. Honnête toutefois.
Pour cause d'interview avec Secrets Of The Moon, je rate la seconde moitié du set du très attendu Code. Ce que j'en ai vu m'a néanmoins laissé quelque peu sur ma faim. Les chansons sont là, superbes, notamment celles extraites du Nouveau Gloaming mais l'équipage perd tout de même sur scène en finesse ce qu'il gagne en efficacité.
Enfin, Secrets Of The Moon a délivré une performance conforme à ce que l'on pouvait attendre d'eux. Fort d'un line-up tout frais et peut-être le plus terrifiant qu'il ai eu, le groupe n'a pioché dans dans ses deux derniers essais. Il a bien fait. "Ordinance", "Ghost" et Lucifer Speaks" pour Antithesis, "Sulphur", "I Maldoror" ou "Queen Among Rats" pour Privilegivm ont dévasté comme il se doit le Glaz'art. Et quelle bassiste cette Helsukkubus ! Dommage que nous n'ayons pas eu droit au magistral "Harvest"...
Une bien belle affiche donc sous le signe de l'originalité pour ces trois entités visionnaires mais un goût amer laissé dans la bouche à cause d'un public aux abonnés absents...
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