Après le collège où elles se sont davantage exercées aux travaux du lit qu'aux mathématiques, les six Suédoises de notre bon vieux Erwin C. Dietrich se retrouvent tenancières, non pas d'un bordel (encore que) mais d'une station-service nichée dans un village des Alpes. S'il aligne un casting à peu près identique qu'animent notre Brigitte Lahaie nationale ainsi que Nadine Pascal ou France Lomay - deux autres abonnées du X franchouillard de la grande époque - pour les filles, et Erik Falk ou Roman Huber pour les gars, 6 Suédoises à la pompe se distingue néanmoins du premier film de la série, non seulement par son caractère plus hard et surtout par son appétence pour un humour coquin plus délirant. On en veut pour preuve la scène ahurissante où un présentateur télé s'adresse directement à une des filles avant de lui prodiguer du plaisir à travers le poste de télévision ! C'est digne de Benny Hill ! D'entrée de jeu, ça commence fort, plantant le décor avec ces jeunes femmes qui se caressent ou font l'amour pendant qu'un client attend à la pompe. Alors qu'elles passent tout le film à s'envoyer en l'air ou à faire du vélo d'appartement dont la scelle est garnie d'un godemichet (!), la femme du maire en fait autant, accueillant à tour de rôle dans son lit les quelques membres du conseil municipal, dans le dos de l'édile occupé en réunion ou à traverser le village. Bien sûr, 6 Suédoises à la pompe est plus canaille que rigolo, troussé avec un joyeux je m'en foutisme qui ne nous épargne pas les faux raccords, mais ce n'est pas grave car le plaisir cogne à la porte. Et de toute façon, une pellicule avec Brigitte Lahaie même en mode soft, cela ne se refuse pas ! Et qu'on aimerait tomber sur des stations service de ce genre dont les pompistes aux allures d'hôtesses, savent servir le client avec (h)ardeur et bonne humeur. (vu le 15.11.2020) ⍖⍖
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