2 janvier 2017

Interview | Electric Jaguar Baby (Décembre 2016)


Interview avec Antoine et Franck d'Electric Jaguar Baby, réalisée par mail le le 22 décembre 2016. 

Electric Jaguar Baby s'est formé récemment, vous n'êtes pourtant pas, tous les deux, des puceaux du son. Pouvez-vous revenir sur votre parcours respectif ?
On s'est formé il y a presque deux ans maintenant mais on a pris un peu le temps pour se découvrir, trouver notre formule, notre son et créer quelque chose de cohérent. Donc on a travaillé une bonne année dans notre garage puis on a commencé a en sortir petit à petit ! On a en effet, eu chacun des groupes avant ça : Franck dans No Cure à la grande époque du punk rock, et Antoine a eu aussi un groupe de punk rock puis avec 7 Days Before, powercore plutôt fusion, chacun sur Lyon. On a bien baroudé avec ces groupes là puis on a fait une pause après leurs arrêts respectifs.


Comment est né EJB ? Qu'est-ce qui vous a motivé à vous réunir ? L'envie de joue ensemble ? 
On s'est retrouvé à Paris sans groupes et on s'est rencontrés plutôt par hasard avec des potes en communs mais on ne se connaissait pas. On avait un background musical en commun (très punk, metal, stoner mais aussi rock'n'roll) et on avait les mêmes envies de revenir au sources du ROCK.

Vous êtes donc un duo. Pourquoi ce choix ? Qu'est-ce que cette forme binaire apporte de plus par rapport au trio, par exemple ? 

On a vire le bassiste dès le début ! Non je blague. On a donc commencé à deux avec l'idée de partir sur un duo et au final ça nous plait carrément sur tous les aspects : pour l'organisation mais aussi en terme de compo tout est plus fluide et on a réussi à trouver notre style et notre son. Le jeu de guitare est différent (entre la basse et la guitare) et il y a cet aspect plus brut qu'on trouve efficace. Quelques bidouilles de "guitar geek" pour remplir le spectre sonore et le tour était joué.

Est-ce le succès de groupes tels que Deap Vally qui vous a inspiré cette incarnation à deux têtes ?

Oui on peut dire ça, en tout cas ça nous a davantage pousser à essayer d'y aller fond. On est super fans des duos comme Deap Vally que tu cites, et on sent nos influences plus punk de Death From Above 1979, plutôt rock de Royal Blood ou bien sur de Whites Stripes. Après On reste ultra influencé par des groupes comme Led Zep, Black Sabbath, ou même RATM !







De quelle manière vous partagez-vous le chant ? Peut-on voir dans ces doubles lignes vocales une des marques de votre personnalité ?
Alors le chant est partagé à deux sur la plus part des titres, même si avec le temps Franck a tendance à prendre le lead. Nos voix sont quasi toujours doublée et on aime bien l'aspect "pop song" avec un refrain ou un gimmick qui va rester en tête. Je pense en effet que ces deux voix font aussi parti de notre signature sonore avec le Fuzz.


Vous venez de publier un EP 4 titres éponyme. Comment est-il reçu ?
On a enregistré en Mars 2016 et on a déjà envie de passer à la suite, même si avec les délais studio, mixage, mastering et autre, il n'est sorti qu'en Novembre. On est très content de l'accueil qu'il reçoit, car on a que des supers retours de public mais aussi de la "presse" spécialisée, donc c'est très motivant !

Peut-on le voir comme une sorte de carte de visite ? Peut-être à destination des labels ? En cherchez-vous un actuellement ou bien continuerez-vous à vous auto-produire ?

Oui tu as tout à fait raison : on voulait pouvoir présenter notre son pour pouvoir se faire connaître un peu et bien sûr faire des concerts. On cherche des partenaires surtout en booking mais aussi label. On vise pas du Universal mais plus des labels qui font ça eux aussi avec passion. Pour l'heure et jusqu'à nouvel ordre on fait tout de A à Z. On a fait nos CD et aussi des mini-séries de k7 nous même ! Ca permet aussi de se casser la tête à proposer de jolis objet rock'n'roll et plutôt uniques.La prochaine série sera différentes etc etc.


A son écoute, on a le sentiment qu'il a été très vite mis en boîte, manière de conserver une espèce de spontanéité ce qui ne signifie pas qu'il soit bâclé...

Exactement et pour te dire on a mis en boîte les 4 titres en une journée et en prise live. 

On voulait effectivement garder l'énergie qu'on a quand on joue ensemble : autant au niveau de l'intensité mais aussi du son. Je pense que ça s'entend, tout n'est pas parfait et c'est aussi ce qui nous plait car on garde cette énergie rock. On a bien sur gardé les bonnes prises et on aurait refait si ça ne le faisait pas, on est pas du genre à bâcler loin de là, on on est même plutôt jamais satisfaits !



De quel sujet traitent ces quatre morceaux ? Ceux-ci semblent varié...
Hum, ça parle de filles, de cérémonies occultes, de villes de redneck, de desert, de mecs en tojes, de Belzeb...etc c'est varié et tout se rejoint. La pochette de l'EP pourrait résumer les textes. Tout ça est un peu second degré car on est pas dans l'occulte ou autre c'est juste un imagerie qui colle au son et qu'on adore.

Vous développez une imagerie sexy :  on verrait finalement assez bien EJB comme la bande-son d'un vieux Russ Meyer...
Ahah tu vois juste ! C'est vrai que ce ne nous déplairait pas. Notre tout premier et ancien visuel reprenant d'ailleurs une babe de "Faster Pussycat Kill Kill"...


D'ailleurs votre desert rock suinte une espèce d'érotisme sauvage par tous les pores... Est-ce ce que vous recherchez ?

Oui ça se rejoint aussi. Comme on te disait on parle de femmes, avec des histoires différentes dans chaque chanson, et on le fait forcément ressortir dans nos visuels, tant mieux aussi que ça ressorte dans la musique. Le pied serait d'avoir une danseuse sur scène à chaque concert comme Hawkwind à l'époque !






Sur scène, de quoi se compose votre setlist ? 
Sur scène on joue l'EP forcément mais aussi des morceaux plus anciens, et surtout beaucoup de nouveaux. On a trouvé notre identité aujourd'hui et on a beaucoup de titres qu'on adore et qui répondent bien en live. On va vraiment devoir les enregistrer du coup...

Quels sont vos projets pour 2017 ?
Pour 2017 on continue a tout faire nous même : donc on démarche pour jouer un peu partout en France et on essaye de monter un Tour en Allemagne. On va aussi enregistrer un single 2 titres pour le début d'année et d'autres titres plus tard, on ne sait pas encore si ça sera un EP, un Maxi, un mini album... En tout cas on bosse et on prépare des choses.  On vous donne déjà  RDV le 28 janvier à la Mécanique Ondulatoire à Paris avec les superbes Death Valley Girls !







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